30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 19:50

Samedi 3 décembre 2011

Salle Bouscarle - 14 h 30

Par le docteur Jean Boyer

 

La commedia dell'arte a ses têtes de turc. Une place de choix est toujours occupée par les médecins. En particulier au XVIIe siècle, où l'on glose beaucoup sur une médecine grandement livresque, et surtout hostile à toutes les nouveautés. Ils sont pour la plupart libertins. Leur action est certaine dans l'œuvre de Molière, qui lutte contre le pédantisme, et ceux qui agissent défavorablement sur les maladies. Molière est-il un destructeur des médecins ? Point du tout, il faut pour lui, d'abord ne pas nuire, aider la nature et non pas la contrarier. Molière, de son vivant, a été la cible des médecins qu'il attaquait et qui criaient vengeance. Anton Tchekhov constatera « qu'il en est des médecins comme des avocats, la seule différence, c'est que l'avocat se contente de vous voler, alors que le médecin vous vole et vous tue par la même occasion ».

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