4 octobre 2019 5 04 /10 /octobre /2019 10:12

 

CONFÉRENCE

 

 

Samedi 12 octobre 2019

 

 

à 14h30

 

 

Salle Vidau

 

 

CAVAILLON

 

entrée libre

 

 

"La rafle du Vieux Port

 

 

de Marseille en 1943"

 

 

 

par

 

 

 

Robert STROZZI

 

 

Cadre SNCF Honoraire

 

Ancien Adjoint au Directeur de la Communication,

chargé des R.P. et du Service de Presse,

à la Direction Régionale SNCF de Marseille (PACA et Corse)

 

 

Membre des Amis du Vieil Istres

(conférences, nombreux articles dans le bulletin de cette association)

 

Coauteur, avec Charles CRETINON, d'une monographie :

"Port-de-Bouc, des origines à nos jours" (EDISUD 2004)

 

 

Photos Musée du Vieux Marseille

 

 1943 

 

La destruction du Vieux Port

 

par les Allemands,

 

un crime prémédité

 

par la Collaboration 

 

 

Depuis le 11 novembre 1942, Marseille—comme toute la zone Sud—est occupée par les Allemands.

 

La Collaboration, prônée par Pétain et organisée par Laval, a recruté, ici, malfrats et autres politiciens véreux, comme Sabiani et ses seconds couteaux, pour l’exécution des basses œuvres.

Cette situation ne ralentit pas les actions de la Résistance. Cependant, ces attentats accélèrent la mise en œuvre d’un plan encore secret, mais préparé de longue date : la destruction du vieux Marseille, c’est-à-dire les quartiers situés derrière l’Hôtel de Ville, au Vieux Port.

 

Le 13 janvier 1943, les autorités allemandes et françaises décident l’organisation d’une gigantesque opération de police visant l’arrestation et la déportation des populations de ces quartiers que la propagande vichyssoise avait, depuis longtemps, qualifiées de " bâtardes, vulgaires, de race décadente…"

 

René Bousquet, Secrétaire Général de la Police de Vichy, avait fait le déplacement pour rencontrer les officiers de la Wehrmacht, des S.S. et de la Gestapo de Marseille, étant entendu que seules les forces de police françaises interviendraient dans ces opérations de quadrillage.

 

Du 22 au 28 janvier 1943, plusieurs milliers de gendarmes, de gardes mobiles, d’inspecteurs de police venus de toute la France procèdent à 40 000 contrôles d’identité.

1642 personnes sont livrées par la Police Française à la Gestapo (1400, dont 780 Juifs, ne reviendront pas des camps de Mauthausen, Buchenwald et Auschwitz).

 

Le 1er février, les artificiers de la Wehrmacht procèdent au dynamitage des immeubles : 1482 maisons seront rasées…

 

 

Manipulée, l’opinion publique ne retiendra que

ces destructions allemandes...

 

 

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