31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 21:48

 

SAMEDI 8 JUIN 2013

 

LES MUSÉES DE CAVAILLON PROPOSENT

 

"Les entrevous médiévaux de Cavaillon"

 

Exposition

Retrouvés il y a 25 ans dans les décombres de plusieurs maisons médiévales du centre ancien de Cavaillon, plus de 80 fragments d'entrevous (décors de plafonds en plâtre sculpté) ornés de motifs surprenants et 9 fragments de la frise dite "au cavalier" sont présentés au public.


 

 

Conférences

  • à 14h: Robert SADAILLAN (Association KABELLION)

 "Les plafonds à entrevous décorés de Cavaillon".

  • à 15h: Maïna MASSON-LAUTIER (chercheur au Service de l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel)

 "L'art de la gypserie à la fin du Moyen Âge: les exemples de Castellane et Riez".


Ateliers gratuits pour les enfants "Autour des entrevous"

Rendez-vous au musée archéologique de l'Hôtel-Dieu, nombre de places limité à 8 enfants par atelier, sur inscription (tel: 04 90 71 73 81).

  • 11h-12h ou 16h-17h pour les 4-6 ans (Présence de quelques parents indispensable): Création d'une frise peinte avec des tampons.
  • 14h-15h pour les 7-12 ans: Moulage(plâtre) ou modelage (argile) de décors d'entrevous.

 

5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 21:10

 

HISTOIRE D'ACANTHES


Samedi 6 avril 2013 à 9h30    

 

                                       

    

 

 

Rendez-vous dans la montée César de Bus

 

 


 

     "Née d'une légende, la feuille d'acanthe est un décor connu dès l'Antiquité classique. Ailleurs, comme à Cavaillon, elle ne cesse d'orner monuments et mobiliers de toutes les époques. De la colline Saint-Jacques à la ville, elle anime avec poésie façades et intérieurs, s'exhibant là où on ne s'y attend pas. À l'occasion du 15e Printemps des Poètes, une lecture à voix haute de Nadine Audebrand rythmera le parcours et révèlera le lyrisme d'Acanthe, personnage imaginaire."


        Visite gratuite. 

Inscription au 04.90.72.26.86 ou 04 90 71 73 81


7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 16:52

 

 

 

La cathédrale en chantier: la restauration de la chapelle de la Vierge 

 

Samedi 16 février 2013 à 10h 


Rendez-vous sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame et Saint Véran, place Voltaire. 

 

La récente intervention effectuée sur le retable et la statue de la Vierge (octobre 2012) sera l'occasion de faire le point sur l'histoire de cette chapelle, d'appréhender différentes techniques artistiques, de plonger dans le tableau de Nicolas Mignard et, bien sûr, de présenter les choix de mise en valeur de l'ensemble.


        Visite gratuite. Nombre de places limité à 35 personnes.

Inscription au 04.90.72.26.86 ou sur [email protected]

25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 14:57

Balade historique autour des places de marché

Circuit de découverte de Cavaillon

Samedi 16 juin 2012

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Nuit des musées à Cavaillon

Programme des festivités

Samedi 19 mai 2012

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Programme des Musées de Cavaillon

Printemps 2012 

Nuit des Musées, Journée du Patrimoine de Pays, 20 ans de l'ACJP, visites surprises...

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La synagogue à l'heure de Pessah

Visite surprise

Les Musées de Cavaillon

Samedi 21 avril 2012

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Visite surprise 

Petites histoires d'art roman, tout un roman d'histoires...

Samedi 31 mars 2012

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Visite surprise

Les vitraux de la chapelle Saint-Véran

Samedi 25 février 2012

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Visite surprise

Cavaillon d'hier et d'aujourd'hui

Samedi 26 novembre 2011

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Visite surprise

De la voie romaine à la Grande Baume

Promenade en colline

Samedi 29 octobre 2011

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Ci-dessous, vous pouvez télécharger le programme des Musées.

Printemps 2012

Hiver 2012 

Automne 2011 

Printemps 2011 

Automne 2010

 

Cavaillon, ville romaine

De la cité marseillaise à la colonie romaine

Cabellio, une cité étape

Urbanisme et habitat de la ville antique

Administration et société

Source : Cavaillon Infos

 

Conservation des Musées

22, rue de la République

84300 Cavaillon 

Tél. 04.90.72.26.86

 

Les Musées sur le site de la mairie

4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:28

Le statut de Cavaillon


Sous le protectorat romain, Cavaillon est une cité de droit latin. Elle représente une communauté de statut dont le « droit de nationalité » est acquis par la naissance ou accordé par un magistrat, un père de famille ou une loi.

 

Le titre de colonie latine donne à la ville un certain nombre de privilèges réservés à un groupe de personnes fortement romanisées. Les magistrats des villes colonisées, qui forment le sénat local, pouvaient prétendre à la citoyenneté romaine complète à la fin de leur mandat.

 

Cavaillon partage le rare privilège, avec Avignon, elle aussi cité cavare, d’avoir été centre d’émission de frappes monétaires. Il n’est pas sans conséquence historique que cette concentration d’ateliers distincts touche une zone géographique aussi restreinte, alors que le pays salyen (1) (Aix, Martigues, Arles, Salon de Provence), hormis Glanum (Saint-Rémy de Provence), ne fournit aucune émission similaire.

 

Nous avons ici la preuve d’un commerce monétarisé, auquel se livraient les Cavares. La production de monnaies semble avoir été concédée au début de la romanisation (seconde moitié du Ier siècle av. J.-C.) par la puissance dominante romaine. C’est dire l’importance que le pouvoir colonisateur accordait aux ressources de ce territoire et à son économie.

 

(1) Les Salyens constituaient l’alliance de plusieurs tribus gauloises dominant un large territoire au sud de la Durance (leur ville principale était l’oppidum d’Entremont à Aix-en-Provence) et concurrente des Cavares dans le commerce avec Marseille. Suite à son attaque du comptoir massaliote, dans le but d’en briser l’hégémonie économique la confédération salyenne est détruite par les romains en 125 av. J.-C.

 

L’administration de la cité de Cavaillon


L’intégration de Cavaillon dans l’empire romain amène la mise en place d’une administration de droit latin dont on retrouve la trace à travers les inscriptions de certains vestiges lapidaires exposés au musée archéologique de l’Hôtel-Dieu.

 

Une stèle funéraire découverte au quartier des Arcoules est dédiée à un sévir, notable appartenant au collège de six affranchis (sex vir : six hommes libres) chargés du culte impérial. Il s’agit d’un sévir augustal, prêtre attaché au service divin de l’empereur Auguste.

 



Une autre stèle funéraire est dédiée à l’un des administrateurs de Cavaillon, le quattuorvir. Il s’agit d’un des quatre édiles de la cité, charge accessible dans une ville de droit latin et donc postérieure au début du IIe s. (voyage d’Hadrien, vers 122) et antérieure à l’édit de Caracalla (2) en 212. Par la suite, l’administration est assurée par deux magistrats. Les édiles assurent de nombreuses tâches : ils étaient chargés de l’inspection des bâtiments publics, des approvisionnements, de la police, de l’entretien de la ville et de l’organisation des jeux.

 

(2) L’édit de Caracalla de 212, également appelé Constitution antonine (Constitutio Antoniniana), est une des lois les plus connues de l’Empire romain. Il accorde la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’Empire qui ne l’avaient pas encore.


La romanisation à travers les noms de famille

 

Les tria nomina (trois noms) sont le signe identitaire du citoyen romain ou de ceux qui veulent se faire passer comme tel. Ils se composent du prénom suivi du nom de famille puis du surnom. Il y a la possibilité d’ajouter le patronyme (fils de…) et l’indication de la tribu. La stèle du quattuorvir mentionne seulement deux noms romains et nous indique que celui-ci fait partie de la tribu des Voltinia.
Les Gaulois s’aperçoivent rapidement que la dignité et l’opulence ne concernent que les citoyens romains. Ils peuvent néanmoins le devenir en latinisant leur nom et en s’inscrivant dans l’une des 35 tribus romaines. Pour les Narbonnais (habitants de la province Narbonnaise), ce sera la tribu Voltinia.

 


 

Une troisième stèle funéraire du musée archéologique fait référence à la prestigieuse gens Pompeia (famille de Pompée). Tous ceux qui se reconnaissent du même pater (c’est-à-dire du même ancêtre glorieux) sont de la même gens. Ils portent le même nom de famille.

La famille est importante tout comme le père (pater familias) qui agit en véritable patriarche. En général, les membres d’une même famille habitent sous le même toit.

 

Cavaillon Infos, octobre 2011

3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:24

La ville romaine s’est installée au pied de la colline Saint-Jacques. Cet emplacement a fixé tous les équipements, les fonctions et les attributs, qui lui confèrent le statut urbain d’un chef-lieu de cité latine. L’atout de cet espace résidait surtout dans sa proximité avec la Durance, sa vallée au sud du Luberon, et surtout le gué permettant son franchissement.

Son urbanisme paraît marqué par l’orientation des falaises qui la bordent et qui déterminent un axe nord-sud directeur. C’est celui qu’empruntent les voies antiques partiellement fouillées et que suit très certainement la voie Domitienne. L’actuelle Grand’rue, qui traverse le centre ville actuel, conserve le souvenir de l’artère nord-sud principale de la cité antique.

 

L’ancienne cité épiscopale (cathédrale et place Philippe de Cabassole) paraît recouvrir l’emplacement du complexe monumental antique : le forum. On reste mal documenté sur son organisation et sur la localisation des édifices publics. La récente découverte d’un trésor monétaire antique original dans le jardin de l’ancien hôtel d’Agar (300 deniers d’argent), présentant notamment des fresques murales, pourrait s’inscrire dans ce cadre monumental et constituer un lieu dédié à une divinité féminine. De fait il manque à Cavaillon une vaste opération de prospection des sous-sols qui permettrait de cartographier les murs antiques et de rassembler une documentation plus riche.

 


 

L’habitat antique est relativement mieux connu, en raison de la présence de mosaïques, mais aussi par l’important programme de rénovation réalisé entre 1985 et 1995 aux abords de la Grand’rue. Là ont été observés les tracés de deux voies antiques implantées à la fin du Ier siècle avant J.-C. La plus importante se situe sous la Grand’rue qui constitue l’artère principale de la ville. La seconde lui est parallèle et constitue le prolongement de la rue fouillée sous le Grand Couvent. Ce réseau détermine des îlots d’habitations de 30 m de large. Cette configuration urbaine a pu être observée en 2007 entre l’impasse Viala et la rue Dupuy Montbrun où les vestiges d’habitations ont aussi révélé de belles séquences intérieures de décors muraux peints.

Rue Michelet, un projet immobilier a donné lieu en 1990 à une importante fouille. Des habitations gallo-romaines bordaient de part et d’autre une voie est-ouest sur une superficie relativement large. Une évolution de ces habitats est perceptible entre les années 30-20 avant J.-C. et le IIe siècle de notre ère.

 

L’agglomération gallo-romaine est plus vaste que ne le sera celle de la fin du Moyen Âge. Des sites débordent de l’emprise du rempart médiéval, au nord (sous l’hôpital actuel), comme au sud (place du Clos et quartier de la Cavalerie). On connaît également les limites de la ville par la présence de tombes suburbaines, qui permettent d’évaluer sa superficie maximale à environ 18 hectares.

 

Cavaillon Infos, juin 2011

2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 10:09

Cabellio, étape sur la via Domitia

 

La via Domitia a été créée à partir de 120 avant J.-C., par le consul romain Domitius Ahenobarbus qui lui a donné son nom. Elle réunissait l’Italie aux provinces d’Espagne en desservant ce qui deviendra en 27 après J.-C. la Province Transalpine de la Narbonnaise. Route interprovinciale, aménagée et entretenue aux frais de l’Etat romain, relevant du domaine public, elle fut un axe particulièrement fréquenté par les armées, les fonctionnaires, les commerçants et les marchands, les voyageurs et les pèlerins au point de devenir l’une des plus grandes routes de l’Empire Romain, favorisant de ce fait le développement des villes qui la jalonnaient et la romanisation de ses habitants. Du Rhône aux Alpes, cette route suivait le piémont septentrional des Alpilles, traversait la Durance à Cavaillon et par la vallée du Calavon et la plaine de Mane rejoignait près de Lurs la vallée de la Durance, qu’elle remontait jusqu’au col du Mont-Genèvre. Cavaillon, chef-lieu de cité et gîte d’étape (mansio), commandait le passage de la Durance à la fois pour la voie Domitienne (est-ouest) et pour une voie reliant Aix-en-Provence d’une part à Carpentras, d’autre part à Avignon (sud-nord). Dans la ville romaine de Cabellio, qui s’étendait au pied de l’oppidum gaulois établi sur la colline Saint-Jacques, la voie Domitienne empruntait, semble-t-il, l’axe majeur sud-nord (cardo maximus), sans doute l’avenue du Clos et l’actuelle Grand’rue, passant, près de la cathédrale Saint-Véran, sous l’arc monumental (transféré en 1878 place du Clos où il demeure toujours aujourd’hui). Des nécropoles bordaient cette route au sud et au nord de la ville.

 

Cabellio, étape sur la Durance

 

L’atout particulier de Cavaillon est en outre son emplacement au carrefour de voies fluviales et terrestres majeures, permettant une desserte aisée et une circulation facilitée dans l’Antiquité. Selon Strabon, géographe grec du Ier siècle avant J.-C., pour passer du pays salyen en pays cavare « on traversait la Durance en barque à Cavaillon… ». Ce bac était le plus important de la basse Durance : il se situait dans un détroit, formé par les Alpilles au sud, le Luberon et la Colline Saint-Jacques au nord, point de convergence de plusieurs voies. La Durance constitue donc pour Cavaillon un axe majeur. Fortement utilisée pour le transport de fret et de voyageurs, on y pratiquait le halage et un bac permettait la traversée d’hommes, bestiaux et marchandises.


Dès le XVIIIe siècle, des présomptions portant sur l’existence d’un port fluvial au pied de la colline, ont été émises. On sait qu’une corporation d’utriculaires (1) (bateliers) fréquentait alors la Durance. Une médaille de bronze (2) découverte au XVIIIe siècle dans le Luberon mentionne clairement le « collège » ou corporation de Cavaillon réunissant ces bateliers.

 

En 1903, Michel Jouve, à la faveur d’une décrue exceptionnelle de la Durance, fait la découverte fortuite d’une inscription gallo-grecque gravée à même le rocher de la colline Saint-Jacques et située près d’un énigmatique aménagement de la roche. Une fouille réalisée en 2005 a permis de traduire l’inscription comme une dédicace votive d’un personnage du nom de Phehiknos à un certain Ouelrous, nom d’un dieu proprement local. L’interprétation de ce site renforce ainsi l’idée d’un trafic fluvial intense dès l’époque antique.

 

(1) En effet, la navigation et le transport d’hommes, de bétail et de marchandises pour la traversée de la Durance se faisait à l’aide de radeaux flottant au moyen d’outres remplies d’air, d’où le nom d’« utriculaires » donné aux bateliers qui conduisaient ces barges avec un tirant d’eau très limité.

 

(2) Cette médaille officielle du corps des utriculaires comprend sur une face la représentation d’une outre gonflée en relief, munie d’un anneau de suspension ; sur l’autre face se trouve l’inscription dédicace latine abrégée : COLLE(gium) UTRI(clariomum) CAB(elliensium) L(ucii) VALER(ii) SUCCES(si) ; traduction : « Lucius Valerius, du Collège des Utriculaires de Cavaillon, à ses successeurs ».

 


 

Cavaillon Infos, mars 2011

1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 09:19

Kabellion (de son nom gallo-grec), cité du peuple Cavare, qualifiée de « ville de Marseille » par le géographe grec Artémidore d’Ephèse, constitue dès le 6e siècle avant J.-C. un comptoir commercial puissant. Elle est en liaison avec la cité phocéenne et plus largement avec le commerce méditerranéen de part sa position stratégique de carrefour entre vallée de la Durance et vallée du Rhône. Son succès économique est tel que dès le 4e siècle avant J.-C. Kabellion se permet d’éditer sa propre monnaie (inscrite KABE, voir photo) sur le modèle des monnaies marseillaises qui inondent le marché régional et au-delà.


 

 

Les débuts de la romanisation sont marqués par les interventions armées des militaires romains venus au secours « désintéressé » de leur allié marseillais, attaqué de toutes parts par des tribus celto-ligures de la région (Salyens, Voconces, Allobroges). Strabon, géographe grec du 1er siècle avant J.-C. décrit clairement l'enjeu stratégique de ces campagnes de pacification : les romains en profitent pour asseoir leur domination militaire du territoire et ouvrir la route qui relie directement l'Italie à l'Ibérie (Espagne) par la création de la voie domitienne (Via Domitia) en 125 avant J.-C. et celle de la Province Narbonnaise (qui donnera son nom à la Provence), premier territoire colonisé de la gaule en 118 avant J.-C.

 

Les guerres civiles entre Pompée et César pour la prise du pouvoir à Rome sont prétexte pour achever la conquête de la Provence. Marseille, alliée à Pompée est assiégée et soumise à César. Dans cette période trouble, toutes les colonies marseillaises et cités alliées subissent une sévère répression (Apt est rasée). Seule Antibes est épargnée. Bien qu’ancienne colonie phocéenne, un gouverneur romain de la Province Narbonnaise, Lépide, donna l’autorisation à Antibes de frapper sa monnaie.


Ainsi, à Cavaillon, faut-il voir dans la présence de monnaies à la fois frappées du nom du gouverneur romain (LEPI) et du nom latinisé de la ville (CABE pour Cabellio) un avantage pareillement accordé à la cité cavare pour se détacher de l'orbite marseillaise avant sa chute (voir photo) ?


Au premier siècle de notre ère, Pline (historien romain) mentionne dans son énumération des colonies latines de la Narbonnaise « Avenio (Avignon), ville cavare, et Cabelio (Cavaillon) ». Des monnaies apparaissent à la fin du 1er siècle portant l’inscription COL CABE pour Colonia Cabelliensis (colonie cavaillonnaise) associée selon les exemplaires soit au nom du premier empereur, Auguste (photo jointe), soit à une tête de soldat. Cavaillon constitue donc dès cette époque une colonie romaine.

 


Pourtant, un certain nombre de vestiges archéologiques paraissent montrer que cette annexion n'a probablement pas été faite sans heurts ni révolte : des traces de destructions violentes d'habitats datant de la première moitié du 1er siècle de notre ère ont été repérées en plusieurs points, ainsi qu’une importante couche d’incendie sur la partie sud de la colline Saint-Jacques marquant la destruction de l'oppidum gaulois, foyer de rébellion, et témoignant sans doute ainsi de la défense par les Cavares de leur attachement à Marseille contre l’envahisseur romain.

Cavaillon Infos, décembre 2010

30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 12:51

Samedi 26 novembre 2011

Rendez-vous à 9 h 30 place Gambetta

Inscription : 04.90.72.26.86

 

La visite relative au FISAC est reportée à une date ultérieure. A sa place, le service des Musées et du Patrimoine propose une balade en ville pour se rappeler quelques aménagements importants. Le départ est prévu place Gambetta, suivie d'une remontée dans le temps et à travers la ville vers la Grand'Rue, qui fit l'objet d'une RHI (réhabilitation pour l'habitat insalubre). La visite se poursuivra par la Place aux Herbes et son opération façade, puis par le quartier du Fangas et enfin par la place du Clos. Des photos du fonds Jouve et des Archives municipales rappeleront ce qu'était Cavaillon autrefois.

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