29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 15:52

Au Moyen-Âge, les remparts percés de portes enserrent Cavaillon ; celle de la Couronne s’ouvre en face d’un chemin qui conduit vers les villages du Luberon.

 



Au XVIe siècle, elle sera fortifiée avec cloche, corps de garde ; des anneaux de fer retiennent les chaînes du pont-levis.

Au XVIIe siècle, une croix est érigée au centre de la place. (D’après Michel Jouve, la croix se trouve à l’église et le piédestal a été posé au cimetière.) Une chapelle se trouve en face de la porte, Saint-Sixte (café de la Fourmi).

Au XVIIIe, la place prend forme avec son esplanade surélevée ; les futurs cours se dessinent par le comblement des fossés. L’endroit prend alors le nom de « Place d’Armes ».

En 1731, un tremblement de terre ébranle la porte qui sera abattue.

 


 

Au XIXe siècle, le marché traditionnel du lundi y accueille les moutons et les chevreaux ; des investisseurs créent des auberges. D’accès facile, cette vaste esplanade reçoit le bureau d’octroi. La place devient vite un lieu de rassemblement.

Sous la IIIe République, elle servira pour les fêtes (bals, concerts, feux d’artifice). La place prend le nom de « Léon Gambetta » en 1877, avant de recevoir son monument 30 ans plus tard.

En 1904, un conflit oppose Véran Rousset à François Blanchet, à propos de l’installation de water-closets.

Au fil du temps, la place prendra sa forme définitive, avec la construction de la Charité (XVIIIe), de l’hôtel Moderne et le percement de l’avenue Paul Doumer pour rejoindre la gare (XIXe).

En 1962, un polyèdre remplace le monument Gambetta fondu en 1943.

 

Jean Giroud

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