Musées

 

SAMEDI 8 JUIN 2013

 

LES MUSÉES DE CAVAILLON PROPOSENT

 

"Les entrevous médiévaux de Cavaillon"

 

Exposition

Retrouvés il y a 25 ans dans les décombres de plusieurs maisons médiévales du centre ancien de Cavaillon, plus de 80 fragments d'entrevous (décors de plafonds en plâtre sculpté) ornés de motifs surprenants et 9 fragments de la frise dite "au cavalier" sont présentés au public.


 

 

Conférences

  • à 14h: Robert SADAILLAN (Association KABELLION)

 "Les plafonds à entrevous décorés de Cavaillon".

  • à 15h: Maïna MASSON-LAUTIER (chercheur au Service de l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel)

 "L'art de la gypserie à la fin du Moyen Âge: les exemples de Castellane et Riez".


Ateliers gratuits pour les enfants "Autour des entrevous"

Rendez-vous au musée archéologique de l'Hôtel-Dieu, nombre de places limité à 8 enfants par atelier, sur inscription (tel: 04 90 71 73 81).

  • 11h-12h ou 16h-17h pour les 4-6 ans (Présence de quelques parents indispensable): Création d'une frise peinte avec des tampons.
  • 14h-15h pour les 7-12 ans: Moulage(plâtre) ou modelage (argile) de décors d'entrevous.

 


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HISTOIRE D'ACANTHES


Samedi 6 avril 2013 à 9h30    

 

                                       

    

 

 

Rendez-vous dans la montée César de Bus

 

 


 

     "Née d'une légende, la feuille d'acanthe est un décor connu dès l'Antiquité classique. Ailleurs, comme à Cavaillon, elle ne cesse d'orner monuments et mobiliers de toutes les époques. De la colline Saint-Jacques à la ville, elle anime avec poésie façades et intérieurs, s'exhibant là où on ne s'y attend pas. À l'occasion du 15e Printemps des Poètes, une lecture à voix haute de Nadine Audebrand rythmera le parcours et révèlera le lyrisme d'Acanthe, personnage imaginaire."


        Visite gratuite. 

Inscription au 04.90.72.26.86 ou 04 90 71 73 81



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La cathédrale en chantier: la restauration de la chapelle de la Vierge 

 

Samedi 16 février 2013 à 10h 


Rendez-vous sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame et Saint Véran, place Voltaire. 

 

La récente intervention effectuée sur le retable et la statue de la Vierge (octobre 2012) sera l'occasion de faire le point sur l'histoire de cette chapelle, d'appréhender différentes techniques artistiques, de plonger dans le tableau de Nicolas Mignard et, bien sûr, de présenter les choix de mise en valeur de l'ensemble.


        Visite gratuite. Nombre de places limité à 35 personnes.

Inscription au 04.90.72.26.86 ou sur [email protected]


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Balade historique autour des places de marché

Circuit de découverte de Cavaillon

Samedi 16 juin 2012

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Nuit des musées à Cavaillon

Programme des festivités

Samedi 19 mai 2012

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Programme des Musées de Cavaillon

Printemps 2012 

Nuit des Musées, Journée du Patrimoine de Pays, 20 ans de l'ACJP, visites surprises...

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La synagogue à l'heure de Pessah

Visite surprise

Les Musées de Cavaillon

Samedi 21 avril 2012

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Visite surprise 

Petites histoires d'art roman, tout un roman d'histoires...

Samedi 31 mars 2012

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Visite surprise

Les vitraux de la chapelle Saint-Véran

Samedi 25 février 2012

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Visite surprise

Cavaillon d'hier et d'aujourd'hui

Samedi 26 novembre 2011

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Visite surprise

De la voie romaine à la Grande Baume

Promenade en colline

Samedi 29 octobre 2011

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Ci-dessous, vous pouvez télécharger le programme des Musées.

Printemps 2012

Hiver 2012 

Automne 2011 

Printemps 2011 

Automne 2010

 

Cavaillon, ville romaine

De la cité marseillaise à la colonie romaine

Cabellio, une cité étape

Urbanisme et habitat de la ville antique

Administration et société

Source : Cavaillon Infos

 

Conservation des Musées

22, rue de la République

84300 Cavaillon 

Tél. 04.90.72.26.86

 

Les Musées sur le site de la mairie


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Le statut de Cavaillon


Sous le protectorat romain, Cavaillon est une cité de droit latin. Elle représente une communauté de statut dont le « droit de nationalité » est acquis par la naissance ou accordé par un magistrat, un père de famille ou une loi.

 

Le titre de colonie latine donne à la ville un certain nombre de privilèges réservés à un groupe de personnes fortement romanisées. Les magistrats des villes colonisées, qui forment le sénat local, pouvaient prétendre à la citoyenneté romaine complète à la fin de leur mandat.

 

Cavaillon partage le rare privilège, avec Avignon, elle aussi cité cavare, d’avoir été centre d’émission de frappes monétaires. Il n’est pas sans conséquence historique que cette concentration d’ateliers distincts touche une zone géographique aussi restreinte, alors que le pays salyen (1) (Aix, Martigues, Arles, Salon de Provence), hormis Glanum (Saint-Rémy de Provence), ne fournit aucune émission similaire.

 

Nous avons ici la preuve d’un commerce monétarisé, auquel se livraient les Cavares. La production de monnaies semble avoir été concédée au début de la romanisation (seconde moitié du Ier siècle av. J.-C.) par la puissance dominante romaine. C’est dire l’importance que le pouvoir colonisateur accordait aux ressources de ce territoire et à son économie.

 

(1) Les Salyens constituaient l’alliance de plusieurs tribus gauloises dominant un large territoire au sud de la Durance (leur ville principale était l’oppidum d’Entremont à Aix-en-Provence) et concurrente des Cavares dans le commerce avec Marseille. Suite à son attaque du comptoir massaliote, dans le but d’en briser l’hégémonie économique la confédération salyenne est détruite par les romains en 125 av. J.-C.

 

L’administration de la cité de Cavaillon


L’intégration de Cavaillon dans l’empire romain amène la mise en place d’une administration de droit latin dont on retrouve la trace à travers les inscriptions de certains vestiges lapidaires exposés au musée archéologique de l’Hôtel-Dieu.

 

Une stèle funéraire découverte au quartier des Arcoules est dédiée à un sévir, notable appartenant au collège de six affranchis (sex vir : six hommes libres) chargés du culte impérial. Il s’agit d’un sévir augustal, prêtre attaché au service divin de l’empereur Auguste.

 



Une autre stèle funéraire est dédiée à l’un des administrateurs de Cavaillon, le quattuorvir. Il s’agit d’un des quatre édiles de la cité, charge accessible dans une ville de droit latin et donc postérieure au début du IIe s. (voyage d’Hadrien, vers 122) et antérieure à l’édit de Caracalla (2) en 212. Par la suite, l’administration est assurée par deux magistrats. Les édiles assurent de nombreuses tâches : ils étaient chargés de l’inspection des bâtiments publics, des approvisionnements, de la police, de l’entretien de la ville et de l’organisation des jeux.

 

(2) L’édit de Caracalla de 212, également appelé Constitution antonine (Constitutio Antoniniana), est une des lois les plus connues de l’Empire romain. Il accorde la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’Empire qui ne l’avaient pas encore.


La romanisation à travers les noms de famille

 

Les tria nomina (trois noms) sont le signe identitaire du citoyen romain ou de ceux qui veulent se faire passer comme tel. Ils se composent du prénom suivi du nom de famille puis du surnom. Il y a la possibilité d’ajouter le patronyme (fils de…) et l’indication de la tribu. La stèle du quattuorvir mentionne seulement deux noms romains et nous indique que celui-ci fait partie de la tribu des Voltinia.
Les Gaulois s’aperçoivent rapidement que la dignité et l’opulence ne concernent que les citoyens romains. Ils peuvent néanmoins le devenir en latinisant leur nom et en s’inscrivant dans l’une des 35 tribus romaines. Pour les Narbonnais (habitants de la province Narbonnaise), ce sera la tribu Voltinia.

 


 

Une troisième stèle funéraire du musée archéologique fait référence à la prestigieuse gens Pompeia (famille de Pompée). Tous ceux qui se reconnaissent du même pater (c’est-à-dire du même ancêtre glorieux) sont de la même gens. Ils portent le même nom de famille.

La famille est importante tout comme le père (pater familias) qui agit en véritable patriarche. En général, les membres d’une même famille habitent sous le même toit.

 

Cavaillon Infos, octobre 2011


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