30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 10:15

Famille d'Agar

 

Blason : « De gueules à la molette d'éperon à huit raies d'argent posée en abîme et un chef cousu d'azur chargé d'une croix tréflée d'or ».

 


Son cri de ralliement : « Agar ».

  

La famille d'Agar (ou d'Agard) apparaît à Cavaillon dès le XIIe siècle. Fortement engagés auprès des catholiques, ils prennent une part active lors des guerres de religion. Jean d'Agar, Conseiller au Parlement d'Aix, est l'un des plus ardents ligueurs de Provence. Paul Antoine est un auteur lyrique. Au début du XVIIIe, Puyricard d'Agar écrit « Antiquités de la ville de Cavaillon ». 

Sous la Révolution, la famille disparaît de la ville non sans y avoir laissé son imposante demeure (l'hôtel d'Agar, rue Liffran).

Les d'Agar, seigneurs sans terres conséquentes s'allieront avec les familles nobles de la région (d'Agoult, de Bus, de Cicéri, Athénosy, de Pérussis…).

 

Famille d'Athenosy

 

Blason : « D'or à un chevron de sable, accompagné de trois noix de gueules ». 

 

 

Le blason se trouve dans l'église des Vignères.

 

Les Athenosy sont connus à Ménerbes dès le XVe siècle. Louis fut maire de Cavaillon pendant la Révolution ; Esprit le fut sous la Monarchie de Juillet de 1831 à 1832. Une branche s'est développé à Avignon.

 

Famille de Bonadona

 

Blason : « D'azur à la bande d'argent, accompagnée de deux roses du même ».


Originaire du Piémont, Jeannin de Bonadona s'installe dans le Comtat au XVe siècle. Deux branches se fondent, l'une sur Carpentras et Pernes, l'autre sur Malemort. Au XVIIIe la famille possède des propriétés dans le Haut Comtat sur les communes de Blauvac et Malemort du Comtat. Sous la Révolution, deux familles résident à Malemort, celle de Jean Dominique, et celle de Thomas Hyacinthe, époux de Claire Gautier.

Albert (1838-1908), fils de Philippe et de Marie Anne, Jacops Daigremont, est nommé maire de Cavaillon de 1874 à 1878. Il n'a pas de descendance actuelle.

 

Famille de Dupuy-Montbrun

 

Blason : « D'or au lion armé et lampassé d'azur ».

 

 

 

Originaire de Montbrun-les-Bains (Drôme), la famille Dupuy (ou du Puy) trouve ses racines dans une très ancienne souche noble. A Cavaillon, les registres signalent des Dupuy depuis le XVIIe siècle avec Jean Alphonse marié à Anne d'Agar.

Joseph Gabriel, né vers 1708, épouse Marie Josèphe de Brignan. Deux enfants seront connus à Cavaillon : Jean Joseph, maire sous la Révolution et Marc Antoine Pie, curé à Cavaillon. Jean Joseph, ancien militaire, épouse Anne Marie Louise Henrique de Clémens (de Graveson). On ne leur connaît pas de descendance.


Famille de Forbin

 

Blason : « D'or, à un chevron d'azur, accompagné de trois têtes de léopards, de sable, allumées et lampassées de gueules, deux en chef et une en pointe ».

 

 

Le blason se trouve dans l'église des Vignères.


Cette vieille famille provençale se fait connaître dès le XVe siècle. Des alliances se font avec les Pérussis et surtout les Maynier d'Oppède. Jean Maynier substitue la baronnie d'Oppède aux enfants mâles de Claire de Pérussis, sa petite-fille, à la charge de porter les nom et armes de Maynier. C'est ainsi que la baronnie d'Oppède revient aux Forbin. Plusieurs branches se sont formées : Forbin-Lafare, Forbin-La Barben… 

Propriétaires de terres aux Vignères, les Forbin eurent un long conflit avec la ville de Cavaillon au sujet du canal Saint-Julien. Ils firent construire au XVIe siècle l'aqueduc de « La Canaù », qui franchit le Coulon à Cavaillon.

 

 

La Canaù.

 

Famille de Ginestous

 

Blason : « Ecartelé 1 et 4 d'or au lion rampant de gueules armé et lampassé de sable qui est des Ginestous ; aux 2 et 3 d'argent à trois fasces crénelées de gueules qui est de Montardier ».

 


Ce blason est situé dans l'église des Vignères.

 

La famille est originaire du château de Galand (Cévennes). Le baron François Guillaume (1723–1783) s'unit avec Françoise Villardy de Quinson, une Avignonnaise. De son fils Pierre qui épouse une allemande, Antoinette Barckausen, naîtra César (1804-1894), maire de Cavaillon de 1836 à 1837. Celui-ci se marie avec Alix Marie Pauline de Crousnilhon. Deux enfants naîtront : Henri Joseph Alphonse qui a pour témoins Louis Servan de Bezaure et Louis d'Ortigues, et Gaston Louis Pierre déclaré en présence de Charles Raffélis de Soissans.

 

Famille de Grasse

 

Blason : « D'or, à trois chevrons de gueules » .

 

 

Cette famille se fait connaître à Cavaillon par Jean-Gaspard de Grasse (1622-1685), chanoine, protonotaire de la cathédrale qui laisse un précieux livre de Raison. Ses deux frères y exerceront des charges.

Leur père, Gaspard (1599-1677), gentilhomme provençal résidant à Cavaillon, était seigneur de Thorenc, près de Grasse ; leur mère, Jacqueline, appartenait à la famille de Gabrielli, originaire de Gubio en Italie. 

 

Famille de Malespine 

 

Blason : « D'azur, à un chevron d'or, chargé de deux épines de gueules en forme de chevron, et accompagné de trois roses d'argent tigées de même, 2 & 1 ».

 


 

La famille de Malespine, des anciens Seigneurs de Montjustin, est originaire d'Aix où elle jouissait des privilèges accordés aux nobles vers la fin du XVe siècle. Deux branches en sont issues dont l'une à Cavaillon où ils possédaient des terres (la Malespine existe toujours).

 

Famille de Merle de la Gorce

 

Blason : « Coupé, au 1 de gueules, à l'épée d'argent, garnie d'or ; au 2 échiqueté d'argent et de sable ».

 

 

Couronne de marquis. Supports : quatre épées passées en sautoir sous l'écu. Cri : « Or sus fiert ».

 

Jean-Baptiste Senchon de Bournissac, maire de Cavaillon, épouse en 1788 Adélaïde-Victoire de Merle de la Gorce, née le 29 juin 1748, chanoinesse-comtesse de Neuville en Bresse, veuve du baron Claude de Roche ; elle est la fille  de Charles de Merle de la Gorce, comte de Vallon, et d'Anne Urbain de Grimoard de Beauvoir du Roure. 

Cette maison originaire du Languedoc est établie dans le Vivarais, depuis le XVIe siècle.

 

Famille de Pérussis

 

Blason : « D'azur à trois poires d'or ». 

 


 

Au XVe siècle, les Peruzzi sont chassés de Florence et se réfugient à Avignon. Ils s'allient avec des familles comtadines (Baroncelli, de Panis, de Vitalis…) et francisent leur nom en Pérussis. Au XVIe siècle, des enfants de Clément Pérussis, seigneur de Caumont se font connaître : Louis II Pérussis qui rédige les Chroniques sur les guerres dans le Comtat ; François Pérussis (1537-1612), prévôt de la cathédrale de Cavaillon dont la dédicace se trouve dans la cathédrale. 

La branche cavaillonnaise des Pérussis s'allie avec les familles Malespine, de Grasse, d'Agar… et fait construire l'hôtel particulier situé sur la place Philippe Cabassole.  

Le dernier descendant, Pierre Rodolphe (sans postérité), a sa dédicace dans la cathédrale de Cavaillon. 

 

 

Montée de l’escalier de l’hôtel de Pérussis à Cavaillon (MH).

 

Famille de Raffélis

 

  Blason : « D'or, à la croix recroisetée d'azur  »

 


 

Famille d'origine italienne, les Raffélis, seigneur de Grambois-Roquesante, sont une branche des Raffélis, marquis de la Roque. Pierre de Raffélis fut conseiller au parlement d'Aix en 1644.

Michel Jules, fils d'Honoré et de Gabrielle d'Albertas, épouse à Cavaillon Louise Françoise de Barrier (1723). Trois de ses filles entrent chez les Ursulines de la ville. Remarié à Cavaillon en 1753 avec Marguerite de Salières de Fosseran de la Jardine, nièce de l'évêque de Vaison, il a une fille Christine et un fils Michel Etienne, né à Cavaillon (1756-1822). Celui-ci épouse Eugénie Villardy de Quinson. Officier du roi, blessé lors de l'attaque des Tuileries, il épouse en Andalousie Marguerite de Valverda. Sa fille Zéla, artiste peintre, est  sans descendance.

Casimir, fils de Joseph François Hyacinthe et de Jeanne Bellis Roaix, vicomte (1770-1844) épouse Angélique de Novi-Caveirac à Cavaillon. C'est un des plus riches contribuables de la ville.

 

Famille de Sade

 

Blason : « De gueules, à l'étoile à huit rais d'or, chargée d'une aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules ».

 


 

Le blason de droite est peint dans la cathédrale de Cavaillon.

 

La maison de Sade, originaire d'Avignon, se fait connaître dès le XIIe siècle. La famille a fourni des célébrités à des titres divers : Laure chantée par Pétrarque, le « divin marquis » de Lacoste, des militaires, des hommes d’église…

Trois représentants de Sade auront un rôle à Cavaillon :

• Richard de Sade, évêque (1660-1663) qui fit décorer la chapelle du Saint Sacrement de la cathédrale.

• Jean-Baptiste de Sade, évêque de Cavaillon en 1666, neveu du précédent. Homme de culture, il publie des ouvrages, dirige l’Académie de Cavaillon où l’on parle philosophie, théologie… Il fait preuve d’une intense activité religieuse, reçoit les Carmélites, installe les Ursulines, fait décorer la cathédrale par Jacques Bernus, originaire de Mazan comme lui. En 1709, les recteurs de l’Hôtel-Dieu lui font ériger un cénotaphe dans la cathédrale ; il magnifie les vertus du prélat. 

• Henri Véran de Sade (Tarascon, 1759), vicomte et cousin du marquis, est administrateur du Vaucluse à la Révolution et commandant de la Garde nationale de Cavaillon. Il sera membre du conseil municipal de Bournissac.

 

 

Le cénotaphe de Jean-Batiste de Sade dans la cathédrale de Cavaillon (sculpteur Maucord).

 

Famille de Senchon de Bournissac

 

Blason : « D'azur à un chevron accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un casque taré de profil, le tout d'or ».

 

 

Les Senchon seraient venus d'Italie au XVIe siècle. François, né en 1663, sera avocat à la cour du Parlement d'Aix puis délégué à Avignon des Intendants de Provence et du Languedoc. Antoine Baudile (1702-1757)  épouse Angélique de Leuctres de Canillac (1704-1774). Ses trois garçons embrassent la carrière militaire : Joseph (1731-1773), Jean-Baptiste (1732-1824), commandant de la forteresse de Pont-Saint-Esprit ; il sera maire de Cavaillon de 1805 jusqu'à sa mort, sans descendance ; Etienne (1730-1793), Maréchal de camp, Prévôt général de la Maréchaussée de Provence, guillotiné à Marseille. Ses fils formeront une Eglise anticoncordataire (sans descendance).

Le domaine des Bournissac se situait à Noves.

 

Famille de Servan de Bezaure

 

Blason : « De gueules, au cerf d'argent marchant à senestre, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent ».

 


 

Le blason figure sur les vitraux de l'église des Vignères. 

 

Au XVIIe siècle, alliés avec les Astouaud, seigneurs de Bezaure et de Saint-Lambert, les Servan, originaires de Grenoble y unissent leur nom. Casimir de Bezaure, légitimiste, se noie dans la Durance en 1866, en se baignant avec Félix de Crousnilhon. Ses deux fils, Cavaillonnais, Gaston et Paul embrasseront des carrières diplomatiques.

 

Famille de Tonduti

 

Blason : « D'argent à la bande d'azur (ou de sable), chargée de trois molettes d'or ».

 

 

A plusieurs reprises, les Tonduti sont cités à Cavaillon. Le blason sur le tableau de Pierre de Luxembourg dans la cathédrale porte en partie les armes des Tonduti.

A Avignon, François de Tonduti, seigneur de Saint-Léger (aujourd'hui Saint-Léger du Ventoux) et de Montserein, astronome réputé, fit bâtir un hôtel particulier décoré par Nicolas Mignard. Le fief de Saint-Léger appartint aux seigneurs des Baux de Provence. Au XVIe siècle, la seigneurie des Tonduti s'y installe jusqu'à la Révolution. 

Deux autres branches se font connaître dans le comté de Nice : les Tonduti, de l'Escarène et ceux de Falicon.

 

Jean Giroud

commentaires

M
En classant des documents de mon Arrière Grand-Père : Jean-Baptiste Alphonse MILON, de GORDES, et défenseur bénévole du Monastère de Sénanque, j'ai trouvé un Religieux nommé Casimir de PÉRUSSIS né le 27 juillet 1812 à CAVAILLON et qui résidait à l’Abbaye de Sénanque depuis le 28/09/1859
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K
Je réponds très tardivement à ce message, pardonnez-moi... Nous vous remercions de cette information. Je la transmettrai aux Archives.

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