9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 13:50

 

 

 

CONFÉRENCE

 

 

Samedi 14 avril 2018

 

 

à 14h30

 

 

Cathédrale de Cavaillon

 

 

 

 

ART ET DÉVOTIONS

 

 

DANS L'ORDRE DU CARMEL

 

 

 

par

 

 

 

JEAN-MICHEL SANCHEZ

 

 

Docteur en Histoire de l'Art Sacré 

 

 

Université d'Aix-Marseille

 

 

     Outre la dévotion à Notre-Dame du Mont-Carmel et à son scapulaire, l'ordre du Carmel est aussi en grande partie à l'origine du culte à Saint Joseph et à l'Enfant-Jésus, ce dont l'histoire de l'art se fait largement l'écho.

     Deux tableaux provenant de l’ancien Carmel de Cavaillon et accrochés aujourd’hui dans la chapelle du Rosaire de la cathédrale, représentant l’un la Sainte Famille, l’autre Saint Joseph, tenant dans ses bras l’Enfant Jésus, témoignent de cette dévotion. Proviennent également du couvent des Carmélites les quatre grandes statues de Saint Joachim, Sainte Anne, le prophète Élie et Saint Jean de la Croix, mais aussi deux autres tableaux représentant des visions de Sainte Thérèse d’Avila, la Transverbération et le don du clou et du collier.

 

La Sainte Famille et Sainte Thérèse, le Mariage mystique de Sainte Thérèse, Saint Joseph et l'Enfant Jésus

 

   Melchior de Bus, petit-neveu de César de Bus, décida de fonder un monastère de filles de Sainte Thérèse, à Cavaillon.

    Le 7 mars 1668, quatre Carmélites d’Avignon et quelques dames respectables partirent pour Cavaillon. Elles furent accueillies par  les applaudissements de la population. L’évêque Jean-Baptiste de Sade de Mazan les reçut avec tout son clergé, et fit sonner les cloches ; il les conduisit à la cathédrale pour y adorer le Très-Saint-Sacrement et voir les reliques. Il fit interpréter un Te Deum et quelques motets.

     Mère Claire du Très-Saint-Sacrement formait les Carmélites à la broderie en or et soie ; elle réalisa aussi un tableau du Père Jean de la Croix.      

     En 1678 elles terminèrent leur église et achetèrent des tableaux. Mère Claire plaça dans les niches à côté de la grille deux statues en bois doré de l’Enfant Jésus et de la Très Sainte Vierge.

      (d’après le texte de Sœur Marie Gertrude de l’Enfant Jésus, l’une des 4 Carmélites venues d’Avignon, écrit en 1706)

 

15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 17:27

 

 

CONCERT DES RAMEAUX

 

 

Dimanche 25 mars 2018

 

16h

 

 

Cathédrale Saint-Véran

 

CAVAILLON

 

 

 

 

Ensemble "Ad Libitum"

 

 

Morgane MARRAST  Violon

 

 

David SÉNÉQUIER  Orgue

 

 

 

 

 

Programme

 

 

1. Joseph Gabriel RHEINBERGER ( 1839 - 1901 ) :

Praeludium de la Suite pour Violon et Orgue 

 

 

2. Charles GOUNOD ( 1818 - 1893 )

Méditation " Vision de Jeanne d'Arc " ( orgue et violon )

 

 

3. Johann-Sebastian BACH ( 1685 - 1750 )

Choral "Christus, der uns selig macht" Extrait de l'Orgelbüchlein ( orgue seul )

 

 

4. Joseph Gabriel RHEINBERGER ( 1839 - 1901 )

Allemande de la Suite pour Violon et Orgue 

 

 

5. Déodat de SÉVERAC ( 1872 - 1921 )

Pièce sans titre ( Orgue et Violon )

 

 

6. Edvard GRIEG ( 1843 - 1907 )

 1er mouvement de la Sonate Op.13 pour Violon et Piano

( arrangement pour Orgue: David Sénéquier )

 

 

7. César FRANCK ( 1822 - 1890 )

1er Choral extrait des " Trois Chorals " ( Orgue seul )

 

 

8. Joseph Gabriel RHEINBERGER ( 1839 - 1901 )

- Canzone

- Moto Perpetuo de la Suite pour Violon et Orgue 

 

 

9 . Johann-Sebastian BACH ( 1685 - 1750 )

Choeur Final de la Passion selon Saint-Matthieu 

Transcrit par David Sénéquier ( Orgue seul )

 

 

10. Wolgang-Amadeus MOZART ( 1756 - 1791 )

1er mouvement du Concerto N°5 pour Violon. 

 

 

 

Les interprètes

 

 

Morgane MARRAST

 

     Née en 1993, elle débute son instruction musicale en 2005 au Conservatoire à Rayonnement Régional de Perpignan dans les classes de Christian Rouquié et de Diego Tosi, où elle obtient son Diplôme d’Études Musicales « Mention TB » en Violon. Elle obtient son Prix de Musique de Chambre dans la classe de Nathalie Juchors ainsi que son Prix de Formation Musicale. Elle étudie également le violon baroque. Elle poursuit actuellement ses études au C.R.R. de Bordeaux.

     Avec David Sénéquier, elle crée début 2016 le Duo « Ad Libitum » pour promouvoir la musique de chambre « Violon et Orgue ».

 

 

David SÉNÉQUIER

 

     Né en 1989, il débute son apprentissage musical en 2004 au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Digne, puis au Conservatoire d’Aix-en-Provence dans la classe de Chantal de Zeeuw. Il est actuellement au C.R.R. de Perpignan dans la classe de Jean-Pierre Baston où il vient d’obtenir son Diplôme d’Études Musicales Mention TB en Orgue ; il a également obtenu son Prix de Musique de Chambre Baroque dans la classe de Benjamin Gaspon, ainsi que son Prix de Formation Musicale. En 2017 il a travaillé l’improvisation avec Sergio Militello et Jean-Baptiste Dupont, lors d’une Académie à Montpellier.

     Organiste titulaire des églises de Salon-de-Provence, il fait partie depuis décembre 2017 de l’équipe d’organistes de la cathédrale de Perpignan. Il est régulièrement invité pour donner des concerts dans toute la France.

 

 

 

 

ENTRÉE : 10 €

 

Gratuit

pour les moins de 18 ans

 

 

21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 19:47

 

 

CONFÉRENCE

 

 

LES ŒUVRES DE PONT

 

DE LA BASSE VALLÉE

 

DU RHÔNE

 

 

 

Daniel LE BLÉVEC

 

professeur émérite de l'Université de

 

Montpellier

 

spécialiste de l'histoire de l'Occident médiéval

 

 

     "Au Moyen Âge, se déplacer, voyager, cheminer sur les routes, franchir les rivières et les fleuves, sont des activités périlleuses. Dès qu’il quitte son espace familier, villageois ou familial, l’homme en chemin doit affronter un environnement hostile et plein d’aléas : ne pas trouver un hébergement pour passer la nuit, faire de mauvaises rencontres, surtout braver le danger que constitue la traversée de rivières au cours impétueux, de fleuves larges et parsemés d’embûches (rochers, tourbillons, courants violents), sans compter les dangers d’ordre surnaturel, que l’imaginaire populaire localise volontiers dans l’environnement fluvial. Tout voyageur qui part seul sur les routes devient un « pauvre » (pauper), car si pauvreté (paupertas) signifie d’abord dénuement, le mot renvoie aussi à la notion de faiblesse. Parmi les voyageurs, ce sont bien entendu les pèlerins qui, les premiers, attendent aide et réconfort. Mais pas uniquement : tous ceux qui voyagent affrontent les mêmes dangers. Aussi entretenir une route, construire un pont, édifier un asile pour abriter ceux qui se déplacent ou même simplement y participer en donnant une somme d’argent, sont des attitudes relevant du devoir d’aumône et de l’impératif d’assistance envers son prochain lorsque celui-ci est dans le besoin. Les fidèles qui consacrent un peu de leur temps ou de leurs deniers à de telles entreprises font par conséquent œuvre de piété et ils en attendent des bénéfices spirituels comparables à ceux qui leur sont promis lorsqu’ils se montrent généreux envers les couvents et les églises.

 

 

     C’est pour gérer ces dons, faire face tant à l’afflux des voyageurs qu’à celui des fidèles dévots, avides des bénéfices spirituels procurés par l’octroi des indulgences, mais également pour organiser les travaux nécessités par la construction et l’entretien des ponts, enfin pour assurer l’assistance aux pèlerins et aux pauvres passants que se sont constituées, à partir de la fin du XIIe siècle, des " œuvres de pont "  (opera pontis), plus particulièrement dans les pays méditerranéens, surtout en Italie et en France méridionale. Ces institutions, au statut canonique assez flou, ont pu être des émanations d’autorités ecclésiastiques supérieures, comme les monastères ou les communautés de chanoines. Elles ont parfois dépendu de confréries, de seigneurs ou de pouvoirs municipaux.

 

Pont-Saint-Esprit (ed. Piallat)

     Il est une région où ces institutions ont pris une importance toute particulière, en raison de leur ampleur monumentale, de leur renommée, de l’utilité de leur action, de l’abondance documentaire dont elles bénéficient et de l’originalité de leur situation ecclésiastique et juridique : la vallée du Rhône. Leur localisation se confond en effet avec celle des trois grands ponts qui ont été édifiés sur le Rhône entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle : Lyon, Pont-Saint-Esprit, Avignon. Trois initiatives ambitieuses, destinées à dompter en le franchissant à pied sec un grand fleuve aux eaux tumultueuses et aux crues dévastatrices, redoutable pour les voyageurs amenés à le traverser.

   Nous nous attacherons à présenter, car elles sont les mieux documentées, les deux œuvres attachées aux ponts dont les vestiges monumentaux existent encore aujourd’hui, celle du pont d’Avignon et celle du pont Saint-Esprit.

     On s’intéressera également au cas particulier et un peu différent du franchissement de la Durance à Bonpas.

 

deuxième pont

11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 14:29

 

 

 

 

CONFÉRENCE

 

 

 

Samedi 20 janvier 2018 à 14h30

 

 

Salle Bouscarle (Cavaillon)

 

 

en partenariat avec

 

L'EMBELIDO CAVAILLON

 

LA COORDINATION PARLAREN

 

LE COLLECTIF PROVENÇAL

 

 

 

 

 CHANSONS

 

PROVENÇALES 

 

 

 

Odile DELMAS

 

 

Docteur ès Lettres

 

enseignante à l'Université d'Avignon

et des Pays de Vaucluse

 

Présidente de la Coordination PARLAREN

 

 

Odile DELMAS, docteur ès lettres, a soutenu une thèse de doctorat sur l’écrivain marseillais de langue provençale, Victor GELU. Elle dispense actuellement, à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, pour les étudiants de licence et mastère 1, un cours – en français – de Culture Provençale (histoire de Provence et littérature de langue provençale).

 

Odile DELMAS est également présidente de la Coordination PARLAREN qui regroupe les associations PARLAREN des Bouches-du-Rhône (Fédération PARLAREN Bouches-du-Rhône), des Alpes de Haute Provence (Fédération PARLAREN Alpes de Provence) et quelques associations du Vaucluse.

 

Odile DELMAS évoquera les Chansons Provençales. Ce thème figure au cours de Culture Provençale de l'Université. Le sujet est vaste puisqu'elle parle aussi bien des noëls de SABOLY au XVIIsiècle que des nombreuses chansons populaires collectées auprès des informateurs depuis le XVIIIe  siècle.

 

Pour ce qui concerne les chansons d'auteurs, elle ne traitera que de trois des plus connus, chronologiquement: Victor GELU, Frédéric MISTRAL, Joseph d'ARBAUD.

 

 

 

 

Entrée libre

26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 21:08

 

 

 

 

CONCERT DES ROIS

 

 

 

 

Dimanche 7 janvier 2018

 

à 16h

 

Cathédrale Saint-Véran

 

de CAVAILLON

 

 

 

 

David SÉNÉQUIER

 

orgue et chant

 

L'Embelido Cavaillon

 

la Paroisse

 

la Confrérie de la maintenance des

 

traditions provençales

 

crèche vivante et arrivée des Rois Mages

 

dans la cathédrale

 

 

au programme

 

 

BACH, VIERNE, BUXTEHUDE, RAMEAU,

 

CORRETTE, BEAUVALET-CHARPENTIER,

 

FOURVIÈRES, BAILLE, BOËLY, PIROYE,

 

BIZET...

 

des noëls anciens, des improvisations

 

la Marche des Rois...

 

 

nous conduiront de l'Annonciation...

 

 à l'Épiphanie.

 

 

 

David Sénéquier

 

     Né en 1989, il débute son apprentissage au Conservatoire de Digne-les-Bains, puis suit les cours de Chantal de Zeeuw au Conservatoire d'Aix-en-Provence. Il est actuellement au Conservatoire Régional de Perpignan dans la classe de Jean-Pierre Baston. Il vient d'obtenir son Diplôme d'Études Musicales "mention Très Bien", en orgue. Il a obtenu également son Prix de Musique de Chambre dans la classe de Benjamin Gaspon et son Prix de Formation Musicale.

   En 2017 il a travaillé l'improvisation dans le cadre d'une Académie à Montpellier, avec Serge Militello (organiste titulaire de la cathédrale de Florence et du Vatican) et Jean-Baptiste Dupont (titulaire de Saint-Sernin à Toulouse, et de la cathédrale de Bordeaux).

     David Sénéquier est organiste titulaire des églises de Salon-de-Provence et fait partie également des organistes de la cathédrale de Perpignan.

  Il est régulièrement invité pour donner des concerts dans différentes villes de France.

    En 2016 il a créé avec Morgane Marrast le duo "Ad Libitum" pour promouvoir la musique de chambre "Violon et Orgue".

     Nous avons le plaisir de l'entendre jouer... et chanter! depuis 2012 à Cavaillon, car il a une voix magnifique, et peut jouer et chanter en même temps...

 

 

 

PARTICIPATION LIBRE

 

AUX FRAIS

22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 10:57

 

 

 

CONCERT

 

 

dimanche 10 décembre

 

à 16h

 

Cathédrale Saint-Véran

 

CAVAILLON

 

 

proposé par

 

MUSIQUE SACRÉE et

 

ORGUE EN AVIGNON

 

en partenariat avec 

 

KABELLION

 

 

 

 

"Prose à Saint Véran"

 

de

 

Julienne MORELL

 

 

 

"Stabat Mater"

 

de

 

 

PERGOLÈSE

 

 

Petra AHLANDER soprano,

 

Nicolas DOMINGUES alto

 

Ensemble vocal MINERVA

direction Petra AHLANDER

 

Anne-Cécile BRIELLES violon

 

Gabriel KOVACS violon

 

Fabrice DURAND alto

 

 Florence MARIE violoncelle

 

Luc ANTONINI grand orgue et orgue positif

 

 

 

Paraphrase sur la

 

« Prose en l’honneur de Saint Véran »

 

 Julienne MORELL (1594-1653)

 

dominicaine du couvent de Sainte Praxède à Avignon.

 

Chœur et orgue en alternance avec versets improvisés.

 

   Dans les archives de la cathédrale de Cavaillon se trouve un document intitulé « Prose en l’honneur de Saint-Véran, par la mère Julienne Morell, dominicaine. Cette prose se chante sur l’air des Allégresses de la Vierge ».

 

 

 

"Stabat Mater"

 

 Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736)

 

 soprano, alto, chœur, cordes et orgue continuo

 

Giovanni Battista Pergolesi fait ses études de musique dans un conservatoire catholique à Naples, ville dans laquelle il sera suppléant du maître de chapelle puis organiste surnuméraire de la Chapelle royale. Malgré la brièveté de sa vie, sa production musicale est importante : musique profane (opéras, intermèdes tels que La Serva padrona), mais aussi musique religieuse : oratorios, messes et motets au nombre desquels son Stabat Mater. D’une santé défaillante, il passe les dernières semaines de sa vie dans un monastère franciscain à Pozzuoli, où il compose le Salve Regina et achève la composition du Stabat Mater, commencée à Naples, livrant là deux de ses plus belles œuvres. Le compositeur décède à Pozzuoli le 17 mars 1736 peu de temps après avoir achevé le Stabat Mater.

 

Le thème du Stabat Mater est utilisé à maintes reprises à partir du XVe siècle tant en musique qu’en sculpture et en peinture. Le texte apparaît au XIIIe siècle. Les vingt strophes de ce poème, l’un des plus poignants de la liturgie chrétienne, sont attribuées à Jacopone da Todi, moine franciscain mort en 1306. Elles évoquent dans une première partie la douleur et la compassion de la Vierge, au pied de la croix, impuissante devant le corps de son fils mort, et dans une seconde partie, la longue prière adressée à la Mère du Christ. Ce motet d’une grande ferveur, que Bellini a pu qualifier de « divin poème de la douleur » est construit à la manière de la cantate italienne, faisant alterner arias et duos confiés à deux voix, en général soprano et alto ou haute-contre et soprano, propres à exprimer cette douleur maternelle et la douceur dont l’œuvre est empreinte. Richesse du discours musical, qualité des lignes mélodiques, mélismes discrets confèrent à cette pièce une expressivité très émouvante.

 

 

Entrée 15 € (gratuit pour les moins de 18 ans)

 

Réservations: fnacspectacles.com

ou tel: 0 892 68 36 22

 

Renseignements: musique-sacree-en-avignon.org

www.kabellion-leblog.fr

​​​​​​​

14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 21:32

 

 

CONFÉRENCE

 

 

Samedi 18 novembre 2017 à 14h30

 

Salle Bouscarle à Cavaillon

 

 

 

Serge TRUPHÉMUS

 

 

 

VAUCLUSE 14-18

 

Vivre à l'arrière

 

durant la Grande Guerre

 

 

 

     Le samedi 1er août 1914 le tocsin sonne. Dès le lendemain, les hommes montent dans les trains, laissant derrière eux femmes, enfants, terroirs… La guerre va durer cinq ans, pour tous les Français, dont les habitants du Vaucluse.

  Á partir d’un faisceau de sources diverses (archives, correspondances, témoignages), d’images inédites, Serge Truphémus restitue la vie à «l’arrière» en écrivant une histoire du Vaucluse durant la Grande Guerre, faite d’épisodes dramatiques comme d’anecdotes cocasses. Un quotidien difficile aussi pour ceux qui, loin des  affrontements meurtriers, vivent au rythme des nouvelles du front, de l’accueil des réfugiés et des blessés, de l’annonce tant redoutée des morts… dans l’attente  éprouvante de la fin d’une guerre atroce et interminable.

    Lorsque l’armistice arrête les combats le 11 novembre 1918, les soldats mettent encore des mois pour rentrer chez eux, dans une société meurtrie qui s’interroge alors sur la manière d’honorer tous ses enfants morts.

 

Ouvrage publié avec le soutien de la Mission du Centenaire, de la Région PACA, du Département de Vaucluse

 

    Serge Truphémus, professeur d'Histoire à Apt et spécialiste vauclusien de cette période, a exploité les fonds conservés dans les archives publiques comme dans les collections privées. Il est à noter que de nombreux Cavaillonnais ont confié des documents pour numérisation lors de la "Grande Collecte" de 2013-2014 et que leurs témoignages figurent dans cet ouvrage de haute importance.

 

      "Ce bel ouvrage au format italien, outre qu’il dresse pour la première fois un panorama de la guerre vue depuis « l’arrière de l’arrière » dans tout le Vaucluse, est très largement illustré de photographies le plus souvent inédites, dans une édition de grande qualité." 

 

               Hélène Maignan (Archiviste de Cavaillon)

 

 

             L’ouvrage est labellisé « Centenaire 14/18».

 

Serge Truphémus dédicacera son livre

à la fin de la conférence.

 

 

 

20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 21:17

 

 

Samedi 28 octobre 2017 à 14h30

 

Salle Bouscarle à Cavaillon

 

 

 

Jean-Claude PIERI

 

Michèle COMTE et Henri MORET

 

LE COMITÉ DES FÊTES DE CAVAILLON

 

des reines, des maquettistes,

 

des constructeurs...

 

 

feront revivre pour vous

 

 

LE CORSO DE CAVAILLON

 

à travers

 

un diaporama

 

des photos, des maquettes

 

des films anciens

 

 

   Créé en 1923, après la tourmente de la Grande Guerre, le Corso de Cavaillon est né de la tradition culturelle des Carnavals et de la volonté de quelques hommes de promouvoir, dans un esprit festif, l’activité commerciale de leur ville.

 Cette manifestation a grandi, portée par l’allégresse et l’enthousiasme de toute une population, avant d’être aspirée, au lendemain de son dix-septième anniversaire, par la tornade de la Seconde Guerre.

   Après les années de conflit puis celles d’incertitude, le Corso est ressorti de son long sommeil au mois de mai 1949 pour le plus grand bonheur des Cavaillonnais éprouvés par de longs mois d’occupation et désireux de renouer avec la fête.

  Depuis, il poursuit son bonhomme de chemin, entraînant dans son sillage une vivifiante bouffée de joie de vivre.

 

Thé Tango 1929, Cléopâtre 1965, Champs-Élysées1985

     

     Avec cet ouvrage partez à la découverte de cette grande tradition festive du jeudi de l’Ascension qui a déroulé cette année son 86e défilé.

  Une histoire écrite au fil des décennies par la volonté des nombreux bénévoles qui se sont succédés au sein des Comités des Fêtes et surtout par l’ingéniosité et le talent des constructeurs de chars. Tous ensemble, ils ont contribué à faire de  cette grande fête populaire l’une des plus artistiques de la région.  

   À travers témoignages, faits divers, anecdotes et petites histoires qui ont agrémenté les défilés, revivez ces moments d’allégresse et de convivialité qui ont marqué la vie festive de notre ville.

 

    Le DVD complémentaire « ALBUM-SOUVENIR » propose une rétrospective des défilés à travers des photographies provenant des Archives Municipales de la ville, des collections de constructeurs de chars et de celles de quelques Cavaillonnais traditionalistes.

 

 

7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 17:10

 

 

 CONFÉRENCE 

 

Samedi 14 octobre 2017 à 14h30

 

Médiathèque de Cavaillon

 

 

 

Jean-Pierre DESENNE

 

Professeur Agrégé de Lettres

 

 

DES MONDES QUI FINISSENT

 

 

 

 

Le temps retrouvé (1927), de Marcel Proust ,

 

La marche de Radetsky (1932), de Joseph Roth

 

 Le Guépard (1958), de Giuseppe Tomasi

di Lampedusa

 

 

"Trois œuvres majeures du XX° s., trois représentations de sociétés finissantes : la Belle Epoque en France, Vienne et l’Empire d’Autriche-Hongrie, l’aristocratie sicilienne aux temps du Risorgimento.

Trois grands auteurs. Trois dispositifs narratifs.

Trois œuvres de tonalité plus ou moins mélancolique ou ironique, qui exercent une fascination, suscitent la nostalgie et font écho aux inquiétudes de notre temps."

 

 

 

13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 16:55

 

 

CONFÉRENCE

 

Les anciens moulins à blé de Cavaillon

et la transformation du blé à la farine

 

par

 

Denis BERREUR

ancien meunier

 

 

Le moulin Saint-Julien à Cavaillon: photo M.-T. JOUVE coll. particulière; cliché AMC

 

     Issu de plusieurs générations de meuniers, Denis Berreur a appris le métier dès son enfance dans le moulin de ses parents.

     Il doit quitter celui-ci en 1974, suite à un incendie et devient directeur technique et commercial des moulins de Chaumont. Il participe à la transformation technique de ces derniers et crée de nouvelles farines et gammes de produits pour pains spéciaux.

     En 1984, il rentre aux Grands Moulins de Pantin-Corbeil comme chef de région puis en devient le Directeur Régional Sud-Est jusqu’à sa retraite en 2007.

     Il a connu tous les postes dans un moulin, de la connaissance et l’achat des blés à  leur transformation en farines et la commercialisation de ces dernières.

 

      En 1800, il y avait presque 100 000 moulins en France, 40 000 en 1900 et il en reste 350 aujourd’hui, dont 3 dans le Vaucluse.

 

     Denis Berreur nous parlera du métier de meunier, des moulins à vent et à eau, des 9 anciens moulins de Cavaillon, de leur fonctionnement, de la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle avec l’apparition des appareils à cylindres pour remplacer les meules, du blutage/tamisage, du transport des produits, mais il nous expliquera aussi le schéma de fonctionnement d’un moulin, avec le positionnement des machines, enfin les différents types de farine et leur qualité, les contrôles et la réglementation de la vente.

 

     Un diaporama illustrera ses propos.

 

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